La grosse Teu-Hon

shame

Ah oui, là, on peut dire que c’est de la grosse, mais alors de la très grosse TEU-HON… Honte en verlan donc. Mon fils, fraichement débarqué par mes soins chez mes parents en Nouvelle Aquitaine, dans la magnifique ville de Bordeaux, a finalement décidé d’y emmener quelques amis parasites aussi.

Je ne parle pas de ses doudous en peluches qui, à bientôt 9 ans, le suivent encore partout. Non. Quoi qu’ils en transportent peut être aussi du coup. Je parle de la civilisation discrète mais bien implantée qui s’est développée sur son crâne. Des poux. Ma mère n’en avait jamais vu autant. Et pourtant, elle a élevé 3 filles dans une école où visiblement les poux avaient décidé de durer plus longtemps que Jeanne Calment!

Après application du produit qui dégomme tout, puis un passage de peigne fin méticuleux, la Mamy soupire de soulagement et crie victoire. Enfin jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’elle avait encore de quoi s’occuper avec la literie, les vêtements, les fameux doudous… Et jusqu’à cet après-midi aussi. Ma soeur ayant découvert toute une famille de résistants qui avaient pris le maquis, sans doute bien cachés derrière les oreilles de mon fils.

Armée d’une tondeuse, la plus jeune des soeurs TRONQUET a dégommé les cachettes possibles, Lucien n’aura pas les cheveux longs qu’il espérait tant pour la rentrée. Ils seront même un peu plus court que la coupe la plus courte qu’il n’avait jamais eue! ça va repousser, en espérants que les parasites eux, ne reviennent pas avec la longueur du cheveu hirsute de mon baby punk!

Vous vous demandez peut être en quoi c’est la honte d’avoir un enfant qui a des poux? Comme je l’ai expliqué à la pharmacienne hier soir, lorsque je suis allée chercher des shampooings anti poux et peignes adéquats pour mon amoureux aviateur et moi-même, qui me demandait si je voulais un sac ou si je prenais les produits à la main, les gens dans la rue ont tendance à trouver ça malsain, un enfant qui a des poux. Mais quel manque d’hygiène!

La grosse TEU-HON en fait, c’est que sur ma tête à moi, point de lentes. Mais des saloperies de bestioles à gogo, bien plus grosses que celles de Lucien. En fait, je suis sure que c’est moi qui les lui ai refilés. Voilà, jugez-moi, je suis une pouilleuse!!!

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