Ce soir sur Facebook, on m’a souhaité bonne nuit. Mais de quelle nuit me parlait-on? De celle qui m’attend, là, tout de suite, ou de celle qui sera douce et bienfaitrice, qui me permettra de dormir dans un lit bien douillet? Parce que ma prochaine nuit de sommeil, elle est dans plus de 24 heures… Et j’avoue que cela me prend déjà beaucoup d’énergie, par le seul fait d’y penser!
Vous connaissez la phobie de la nuit perdue? J’en suis victime. Depuis toute jeune, pour rester en forme, je veille à bien rattraper les heures de sommeil perdues. Mais quand il s’agit d’une nuit, cela prend du temps. Deux nuits, quelques jours sont nécessaires… Lorsque chaque mois, ce sont une dizaine de nuits qu’il nous faut rattraper, cela n’est plus possible, et la fatigue s’accumule.
Les nuits sautées, rayées du calendrier, additionnées au décalage horaire, ne se rattrapent jamais. Physiologiquement, un corps humain peut récupérer d’une heure de décalage par nuit complète de sommeil, pas plus. Aujourd’hui, je suis au Mexique, il y a 8 heures de décalage. Il va me falloir 8 jours pour m’en remettre, sans parler de la nuit perdue. Dans 8 jours, j’aurai eu deux jours de repos chez moi, un vol de 3 jours, avec encore du décalage horaire, deux jours de repos à nouveau, et je serai tout juste arrivée dans un troisième pays, régit par un horaire encore différent.
11 mois dans l’année en soustrayant les vacances, pendant environ 40 ans, il faudrait plus d’une vie pour s’en remettre, toujours sans parler des nuits de sommeil fictives, qui sont en fait des journées de travail à rallonge, parfois plus de 15 heures de suite… Mais non, ça n’est pas pénible, cela n’a aucune conséquence sur le corps, je serai fraiche et en pleine possession de mes moyens lorsque viendra le jour hypothétique où je pourrai bénéficier d’une retraite bien méritée! Il me restera oh, au moins… 10 jours à survivre!
La privation de sommeil est une torture… Ce métier, il faut l’avoir dans la peau pour l’aimer et continuer à l’exercer dans des conditions toujours plus difficiles. Et ma peau, un jour, mon métier l’aura! Il est minuit, je vous laisse, je dois enfiler mon uniforme…


Eh ben….bon courage !
Chaque métier à hélas ces contraintes. Toi la fatigue et d’autre bousille leur corps physiquement . C’est la vie et puis son Taff on le choisit qd on s’engage ds leur formation on sait se qu’il nous attend. Mieux vaut plutôt penser à ces avantages car il y en a toujours heureusement. Puis au moins on a un Taff et on peu profiter un peu en partant en voyage se faire plaisir ou faire plaisir à nos enfants. Moi je suis aide soignante et c’est pas un métier facile non plus. Courage ma belle
bonjour, c’est vrai qu’il faut avoir son métier dans la peau mais parfois meme malgrés ca cela peut etre compliquer…Il faut aussi s’écouter et écouter son corps surtout car le plus important dans la vie reste la santé et le bien etre de soi et de sa famille! bon courage pour tout ses décalages qui parfois apporte beaucoup de joie aussi!!bon vol….et quel bonheur de retrouver son chez soi après….
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