Il y a quelques années, quand le papa de Lucien partait travailler de nuit, je me sentais seule avec un bébé tout neuf à gérer. Ce soir, depuis plusieurs nuits déjà, je me sens seule à nouveau. L’absence de son papa, c’est moi qui l’ai voulue. Mais celle de mon fils est vraiment difficile à gérer. Et pourtant, j’ai l’habitude de ces escales loin de tout le monde… Mais être sans mon fils chez moi, ça, c’est nouveau.
Je pense à Amélie et à son très beau billet sur sa maternité en veille, et je sais que je ne suis pas seule. Seulement savoir que d’autres, même ses amies, traversent la même épreuve, n’est pas un réconfort assez important quand ça ne va pas. Je pensais être forte, je pensais que ça serai comme partir en vol. Mais non, ça n’a rien à voir, et lors de ma semaine de maman orpheline de fils, je tourne en rond. Je ne sais même pas comment occuper mes journées, ou pire, mes soirées.
Il n’est pas là pour se relever mille fois en réclamant de dormir avec moi. Il n’essaye pas de me faire son chantage aux grands yeux verts qui fonctionne si bien sur moi, victime consentante de la tyrannie du soir de mon Lucien adoré. Il ne me supplie pas de laisser la porte ouverte. Il ne se divertit pas avec ses doudous jusqu’à des heures indues, rejouant avec eux les scènes que nous venons de vivre tous les deux.
Et pourtant, lorsque je m’allonge dans mon lit, je lui laisse une place virtuelle. Souvent même juste avant, je respire à fond son oreiller. Je rêve qu’il a gagné, qu’il est là collé à moi et que lorsqu’il se retourne il me donne un coup avec son coude, m’assommant à moitié. La porte reste ouverte, sa veilleuse sabre laser est allumée. Et je crois l’entendre jouer avec ses peluches. Il dit à son petit chat qu’il l’aime et qu’il le rejoindra dans ses rêves, il explique à son lapin blanc que maintenant il est grand, qu’il doit dormir bien vite. Et son ours brun lui murmure à l’oreille qu’il a cinq ans maintenant, et que bientôt, il ne mettra plus de couche pour dormir…
Mon tout petit dans cet autre lit là bas, tu me manques atrocement…


<3
Gros hugs <3
❤❤❤
Ma fille ne part que 5 semaines par an chez son Papa et déjà je me sens désoeuvrée… Quand elle part, je profite pour aller à ciné, faire des restos avec mes copines… Tout ce que je ne peux pas faire avec elle.Tu trouveras ton équilibre j’en suis certaine Laisse toi le temps. Courage :*
Je te donne tout pleins de courage. Ça ne doit vraiment pas être facile. J’ai peur de le vivre un Jr ou l’autre. Mais tu es fort, j’en suis sûre ♡ essaye de te changer les idées, de voir des copines, d’aller au cinéma…. etc. Je t’envoie des milliers de bisous. Et je suis sûre que quand tu as écris cette article tu avais pleins de larmes. Parce que moi j’en ai eu alors je sèche les tienne. Soit forte. ♡ mille bisous.
je pense fort a toi… Bises
Je n’avais pas tout suivi….Je te souhaite plein de courage pour ces « nouvelles habitudes ».
<3
Votre texte m’a bouleversée mais il me conduit à plusieurs interrogations en tant que coach.
Comment ressentez-vous le manque?
Comment le caracteriseriez-vous?
Comment s’est déroulé le chemin jusqu’aux absences?
Comment imaginez-vous ou visualisez-vous le chemin devant vous?
<3 je ne vois rien d'autre à écrire.
tu es très courageuse Isa.
Je pensais que tu organisais ton travail pour justement ne pas être seule à la maison quand il n’est pas là, c’est envisageable ?
C’est un peu compliqué… Et ça ne se passe pas comme je voudrai en effet…
Courage…. Ces moments sont très difficiles..il m’aura fallu un an pour m’y habituer.. (Et encore ils ne partent qu’un week-end sur deux..)
Moi aussi je dormais avec leurs doudous, sentais leurs oreillers…
Je t’envoie plein de tendresse…
❤ Je n’ose imaginer le manque qui doit te submerger le soir.
Il va sûrement te falloir du temps pour prendre tes marques et savoir quoi faire de ce temps.
Des bisous
Je siuis désolée pour toi…j’ai été maman solo, je connais…
Je te comprends … même si je ne suis pas dans cette situation mais comme nos enfants nous manquent quand ils ne sont pas près de notre coeur !
Plein de bisous ma belle 🙂
Courage !
Je vis ça depuis 2 ans. Avec le temps, j’ai appris à savourer ces semaines de calme qui me permettent de faire ce que je ne peux pas faire quand ils sont là.
Et finalement, j’ai appris à les apprécier, à les planifier.
Et quand ils reviennent, c’est juste bon. Les retrouvailles après le manque !
Doux bisous ma belle
je pense bien à toi ma belle <3
Courage et plein de bisous ma belle <3
Je n’avais pas suivi cette étape !
Je te souhaite beaucoup de courage et plein de bonnes choses pour cette année 2016 !
Bises
🙁
Aucun mot ne remplacera son absence …
Je te souhaite juste de trouver la force d’attendre les retrouvailles …
oh 🙁 je suis si désolée pour vous. Pas facile d’être séparée de nos petits êtres d’amours. Je t’envois milles douceurs <3
Je n avais pas encore capté ces dernires événements, je m en étais arrêté à une future acquisition. Je suis vraiment dsl pr toi et de cette nvle situation. Maman solo depuis peu aussi, je comprends ce moment de manque, de vide et de solitude. J ai rejoint un grouoe sr fb de maman solo pr demander des conseils, pr echanger sr nos vies; et on se dit qu on est pas les seules et cela rassure un peu malgré la peine qui m’envahit durant la separation. Courage miss et srtt bon rétablissement pr ta jambe.
Bon courage… c’est bien triste… je suppose qu’il faudra un peu de temps pour s’adapter à cette nouvelle situation…
Bises, Lolo
Je commencerai à m’habituer quand ça sera fini^^
Lorsque j’étais chez mon Papa quand j’étais petite et que ma Maman était seule elle en profitait pour aller au resto, au ciné, boire des coups avec ses copines, s’amuser elle nous a avoué bien plus tard avoir vécue une seconde jeunesse .