J’ai eu une chance énorme cette année, jusqu’à présent, les mercredi passés à l’étranger se comptent sur les doigts d’une main. Et pour moi c’était important, puisque nous avions pris le paris d’inscrire notre fils à une activité extra-scolaire en début d’après midi et non au centre de loisirs comme les années précédentes, vu qu’on ne pouvait normalement pas compter sur ma présence. Un petit rituel s’est donc instauré, je passe à l’école prendre mon fils et son copain de patins à glace, et nous allons déjeuner chez sa maman, vu que je vis trop loin de la patinoire.
Le mercredi, c’est comme ça depuis des mois maintenant, 11H30 sortie de l’école, 12H30 début du patin. Puis jeux avec son copain ou sorties liées au blog. Mais qu’importe les activités du mercredi, c’est une journée que nous passons ensemble lui et moi, toutes les semaines. Y compris celle où je n’en ai pas la garde! Voilà pourquoi les mercredis sont si importants pour mon fils et moi: que ça soit ma semaine ou celle de son papa, nous avons la chance inouïe de nous voir quelques heures, diminuant ainsi le nombre de jours consécutifs sans voir mon fils, et m’aidant à mieux supporter la garde alternée!
Depuis sa naissance ou presque, j’ai l’habitude de partir trois ou quatre jours plusieurs fois par mois. Mais sept jours, du lundi matin au Lundi soir de la semaine d’après, c’est insupportable, et pour lui, et pour moi. De la même façon son papa s’en occupe lorsque c’est ma semaine et que je suis en vol. Ce qu’il ne voulait absolument pas faire lorsque nous avons commencé à mettre en place cette garde alternée. Il y a vu son intérêt et celui de son fils, et c’est bien là le principal! Ainsi, cette garde alternée une semaine chacun s’est peu à peu transformée à une garde alternée sur la base d’une semaine chacun, mais flexible suivant nos jours disponibilités!
Et au milieu de tout cela, le mercredi est un havre de bien être ou je me ressource en respirant mon enfant. Du lundi matin au mercredi midi, le temps file à toute vitesse. Lorsqu’il m’aperçoit devant la porte de l’école, son visage s’éclaire invariablement et il se fend d’un sourire aussi large que possible tout en s’écriant « Maman!!! ». A ce moment là, mon coeur fait des pirouettes de joie et je dois regarder autour de moi pour vérifier que personne ne s’est rendu compte que j’avais une poussière dans chaque oeil! Je dois souvent attendre qu’il ait fini de me raconter sa matinée, lui qui autrefois était si peu expansif sur ses activités scolaires, pour pouvoir enfin réclamer le bisou/câlin tant attendu, celui qui me fera tenir quelques jours de plus.
Lui et moi sommes aussi proches qu’un fils peut être proche de sa maman, et côté paternel c’est pareil! Nous passons beaucoup de temps à nous parler, à se raconter nos doutes, nos difficultés et nous interrogations (enfin surtout mon petit bonhomme de six ans évidemment!). Son père et moi arrivons à nous organiser de la même façon pour les petites et les grandes vacances, les grands parents qui vivent loin se faisant une joie de l’accueillir chacun leur tour! Je souhaite de tout mon coeur à tout le monde de réussir sa séparation aussi bien que son papa et moi. Je crois qu’il n’y a pas de secret, c’est parce que nous souhaitons vraiment de tout notre coeur le bonheur de mon fils que nous y arrivons, et parce que mon ex a mis de côté sa colère pourtant légitime pour réorganiser sa vie de papa avec les contraintes que mon métier lui impose. Quant à moi, j’adore plus que jamais les mercredis. Sauf cette semaine où je serai à plus de 6000 kilomètres de Paris. Et que ma semaine avec mon fils commencera jeudi soir pour se terminer dimanche matin… Allez courage… Et courage à tous les parents séparés dont les semaines solitaires sont sans fin…


Des bisous <
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