
Cela fait plusieurs années que mon chéri tout neuf et moi vivons maintenant ensemble. Que le temps passe vite! Lui est originaire du Sud-Ouest, ce qui m’a amenée à ouvrir les yeux sur le milieu où je vis. Des choses que je ne voyais plus, ayant baissé les bras depuis longtemps, il me les a montrées. Et je me suis pris une claque. Paris est devenu un cloaque, il est urgent que je m’éloigne.
Les incivilités du quotidien, l’agressivité des gens, le harcèlement de rue, le bruit. LE BRUIT PUNAISE! Il y a vraiment de quoi devenir fou! Ma rue est en sens unique sans pour les bus et les taxis. Ce qui ne semble pas franchement arrêter nombre d’autres véhicules, qui se font klaxonner, qui accélèrent bien à fond, prêts à tuer le piéton inconscient qui déambule un peu trop au bord du trottoir… Je ne sais pas si je dois vous parler des flaques de vomis que mon fils et moi devons tenter d’éviter les lendemain de chtouille chez Rosa B… Ou de la maman bien sous tout rapport dont le môme laisse tomber une poignée de papiers. Le petit, se penchant pour les ramasser, s’entend sermonner de ne pas y toucher, que c’est sale. Et ils partent en laissant la rue ornée d’une nouvelle décoration.
Les loyers exorbitants, et pourquoi? C’est ailleurs que ça devrait être cher, là où c’est calme et où il fait bon vivre. Mes parents, mes soeurs, mon amie. Tout le monde l’a compris avant moi et a pris la poudre d’escampette direction le monde meilleur. Et moi je suis encore là, seule. Très seule. Mais coincée par la garde alternée que je n’ai aucune envie de rompre, tout se passant trop merveilleusement bien comme ça pour mon fils et son papa, je cherche à m’éloigner à portée de RER pour les matins d’école.
Durant la période qu’a duré ma réflexion, Muriel, elle, a sauté le pas. Elle vit à présent à 2km de chez une de mes soeurs, à 15 minutes de chez mes parents. J’ai bien envie de lui soumettre l’idée d’un échange de type « vis ma vie », quelques semaines par an! Parce que là, elle vis la vie dont je rêve vraiment! Le métier en moins cependant, faut pas déconner, j’aime encore trop le mien…
Pour ceux qui sont comme moi, au bord du précipice du divorce d’avec la poubelle invivable que nous a laissé Hidalgo, où des gens vivent sous des tentes misérables alors que des milliards sont trouvés en un claquement de doigts pour remonter quelques murs de pierres… Je vous conseille vivement la lecture du dernier né de Muriel: « J’arrête de vivre à Paris » (21 semaines pour enfin quitter la capitale). C’est presque un programme de désintoxication psychique ! L’addiction qui nous lie à la puanteur de Paris doit cesser, et ce guide nous donne, avec beaucoup, BEAUCOUP d’humour, les clés pour le passage à l’étape suivante, autrement dit le bien être et le bonheur de s’établir ailleurs !



Bonjour,
10 ans que je suis partie de Paris, j’y suis née, mes enfants aussi, ma mère et mon père aussi.
Une vraie parisienne, et pourtant tellement heureuse de l’avoir quitté, les oiseaux me réveille le matin et non plus les klaxons, pimpons diverses, bruits dans les escaliers, les scènes de ménages je l’ai entends que sur M6 et plus à travers les murs
Je peux stationner presqu’ou je veux, un vrai luxe ça !
Paris n’est qu’à 1h de train, alors oui pour Paris mais a dose homéopathique
J’ai quitté Paris, il y a 12 ans et je ne le regrette pas ^^
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