Le matin, je me lève tôt, et comme vous l’avez compris les jours d’école ça n’est pas la joie dans la famille Flying… Babypunk pleure, râle, hurle, caprice, tape des pieds, rechigne… Alors que l’heure du coucher est quand même 20H30! Bref, lorsque j’ai enfin réussi à le laisser à l’école (en larmes la plupart du temps, je suis partagée entretristesse et soulagement…

Lorsque je ne bosse pas, je mets bien la journée entière à me remettre de l’épreuve du matin… Parfois même, j’éprouve le besoin de me recoucher, ce que je fais la plupart du temps, c’est vital pour ma santé et mon bien être mental! Puis vient le moment où je vais chercher mon fils à l’école… En général je lui demande s’il préfère rester au goûter. J’espérais qu’il veuille le passer avec moi mais non, chaque jour il me réclame de le prendre avec ses copains. Soit, quelques dizaines de minutes de répit de plus!

Il rentre enfin, et le cirque reprend de plus belle. « ze veut robocar poli mamaaaaaan », « non, pas le bain!!! », « Mamaaaaaaaaaan, ze peux pas zouer tout seul moi », « Tu fais quoi là maman »… Sans arrêt (et quelque fois je me dis que c’est pour ça que la nature ne veut m’en donner qu’un, pour ma propre survie en fait), j’entends ses plaintes, ses gémissements, voire même ses cris… Et lorsque j’arrive enfin à le coucher, j’ai une migraine d’enfer…

L’ heure du coucher reste d’ailleurs problématique, plusieurs rappels comme au théâtre qui me font penser que je suis une star internationale… Des supplications, des tentatives de jouer les prolongations, du cinéma, beaucoup de cinéma… Le repas du soir, je le prends du coup avec Papapunk, à 22H, lorsqu’il rentre enfin du boulot…

Enfin ça c’était avant, car dans un élan de pur égoïsme, pour me libérer (délivrer) une plus longue soirée rien qu’à moi, j’ai décidé de le coucher bien plus tôt… De l’objectif 20H30, qui me semblait pourtant déjà raisonnable, je suis passée à l’objectif 19H30. Oui je suis gourmande, une heure entière ça me faisait tellement envie!

Et bien croyez le ou non, faire la bad mother, avancer l’heure du coucher de mon fils pleurnichard, ça a été positif: pour moi (oui parce qu’en vrai c’était le seul but au début), pour mon couple, pour les migraines parentales, pour les crises, pour le bain, pour le coucher, pour le lever, pour la séparation à l’école! Il ne pleure plus, mange avec un gros appétit (sauf les légumes c’est pas magique non plus hein!), se couche facilement en me disant « bonne nuit maman chérie, ze t’aime », après avoir pris une douche presque sans aide et sans pleur…

Je réalise qu’en fait il ne lui manquait qu’une seule heure de sommeil pour être bien dans ses Babybotte à ce petit! Mais pourquoi n’ai-je été égoïste plus tôt??? La Bad mother qui est en moi n’a plus qu’à s’affirmer d’avantage pour le bien être de tous!!!

Merci à Rock’n mum et Petits diables pour leur idée de rubrique.